de la corporation toute religieuse et catholique de St-Côme, que l'un a survécu 9 ans et l'autre 6 au massacre de la St-Barthélémy ;
faveur qu'ils ont
due probablement à leur catholicisme et non à
leur célébrité comme Paré à leur
célébrité.
De ce qu'il précède, il résulte que Jeanne d'Albret à l'époque de sa
mort avait près d'elle son médecin et son chirurgien ordinaires, et
comme ce chirurgien se nommait Desneux ou Deneux (car ces deux
orthographes existent dans Palma Cayet et
Voltaire), qu'il était huguenot passionné,
qu'il n'était ni Nicolas, ni Franciscus Rassius Deneux, que par le
silence que gardent à son égard l'Index funereus et les
Recherches critiq. sur la chirurgie, il n'était même pas mtre en chirurgie,
et ne faisait nullement partie
et membre
de la corporation des chirurgiens de St-Côme de Paris
Note éditoriales n-011 () : La confrérie de Saint Côme et de Saint Damien, créée
par Jean Pitard, premier chirurgien de saint Louis, regroupe les
chirurgiens dits « de longue robe », par opposition aux chirurgiens de
« robe courte » que sont les barbiers.
#n-011, il s'ensuit que quatre chirurgiens
distingués de ce nom ont existé dans le courant du 16e siècle.
Mais qu'est devenu ce chirurgien après la mort de Jeanne d'Albret ? Était-il encore à Paris lors de la St-Barthélémy ? A-t-il survécu