service qu'il m'avait rendu, puis
ensuite à l'hôpital de la Charité : mon appareil
toujours tenu, mes pansemens faits avec les plus grands soins, promptitude, propreté et
dextérité, m'ont valu l'
approtion [sic.]
et d'être remarqué de mes supérieurs. Dans le monde et surtout
pendant mon séjour dans la ville d'Amiens#amiens
où j'ai exercé la
chirurgie, les médecins, mes confrères, les chirurgiens mêmes, m'ont
plus d'une fois avoué que je leur étais supérieur sous ce rapport et
qu'aucun d'eux ne faisait aussi bien et avec autant de dextérité un
bandage roulé. Ces grands soins ont contribué plus qu'on ne pense à me
faire arriver
en
au
rang peu de tems dans cette ville au premier rang parmi mes confrères.
L'espèce d'instruction clinique que je reçus de mon oncle, eut encore pour résultat de me faire comprendre dès mon début dans la carrière médicale, que l'étude de la médecine devait avoir pour but principal de prévenir ou de guérir les malades, et n'ayant jamais pu concevoir qu'elle pouvait en avoir d'autres,