aussi été le sien, « je ne sais pourquoi mon fils aîné depuis plus d'un an ne fait aucun progrès ; je pense néanmoins que cela ne tient pas à un manque de soins de votre part car je sais que vous l'aimez. »
« Assurément je l'aime, répliqua vivement Mr Falize ; il est plein de disposition ton fils ; mais que veux-tu que je lui apprenne, il en sait tout autant que moi. »
« En ce cas, répartit mon père, vous ne trouverez pas mauvais que je le lui
donnas [sic.]
un autre maître », et dès ce moment, malgré son peu
de fortune, il me mit dans une pension de la ville d'Albert#albert
où je ne restai que
10 mois, la pension ayant cessé d'exister ; mais après un peu
d'hésitation, il m'envoya dans une autre pension de la ville
d'Amiens#amiens
, où
après avoir reçu quelques principes de la grammaire française et latine,
fait quelques thèmes et quelques versions dans les deux langues, je
revins vers 1780 passer les vacances
de Pâques à la maison paternelle. et ma soeur aînée était au lit avec une fièvre
typhoïde