à son
domestique, fut faire son compte de son
domestique, le paya et lui donna l'ordre de partir sur le
champ de chez lui.
Le 6 mai 1788 je concourus à l'hôpital de
la Charité pour l'internat. Nous étions onze concurrens pour trois places. Ce concours avait pour examinateurs Mr
Deschamps#deschamps
, le
révérend père Potencieu et
Mr Boyer#boyer
, qui tous trois me désignèrent le 1er.
C'était pour la première fois que je
parraissais [sic.]
dans un concours ; avant de m'y rendre j'avais travaillé
pendant quinze jours et quinze nuits sans désemparer et même me coucher.
Deux heures après ma nomination je tombais
dans
un si grand affaissement que je pouvais à peine me tenir debout et
parler.
Mr Baudelocque le jeune#JBBfils
, naturellement taquin, me
voyant un instant avant le dîner dans cet
état
un instant avant le dîner
d'affaissement, n'eut rien [de plus pressé] de dire
s'empressa de dire : ah ! Il
est probable que nous n'avons pas de
bonnes
nouvelles.
C'est ce qui vous trompe, lui répliquai-je,
car j'ai été nommé le premier à l'unanimité.
Oh ! Oh ! Comme mon frère. C'est très
bien.