profit les ouvrages qu'il m'avait confiés, mon oncle m'adressait des questions au moment où j'y pensais le moins. En même temps il me chargea de soigner sa petite pharmacie, à préparer les diverses potions, les pilules, les poudres et à mettre à exécution ses prescriptions du jour dont il me chargeait de tenir note étant près du lit des malades.
Cet été je fus témoin de plusieurs opérations. Mon oncle pratiqua trois
fois la ponction de l'abdomen, et sur un paysan qui eut une pleurésie
suivie d'épanchement dans le côté gauche de la poitrine il pratiqua
l'empyème avec succès. J'ai eu occasion de revoir cet homme 10 ans après
cette opération qui se portait très bien. Je vis aussi cet été deux fois
la section de tendons d'Achille,faite
l'une
faite par une bêche très tranchante d'un
tourbier, et l'autre par la
faulx [sic.]
d'un moissonneur. Dans le 1er cas, la section était oblique de
haut en bas et de derrière en devant, dans le second elle était
horizontale ;
les
l'un
deux blessés
et l'autre malade
ont été parfaitement guéris. Mon oncle a pratiqué le bandage
unissant