une heure
avant sa mort il me disait : depuis deux
ans tu as bien souffert avec moi. J'ai de la peine à respirer, ma
poitrine s'engoue
Note éditoriales n-060 (AdC) : S'engouer : se causer un embarras dans le
gosier.
#n-060, je n'ai plus que
quelques heures à vivre ; je te remercie de tous tes bons soins ; tu
m'as donné les preuves d'un attachement sans borne et ma mort je le
crois te sera pénible ; cependant j'espère que tu resteras près de
moi en ce moment, c'est nécessaire pour ta cousine Joséphine
Note éditoriales n-061 (AdC) : Marie-Anne Joseph dite Joséphine
(1743-1808), fille aînée de Jean-Baptiste Baudelocque.
#n-061. Éloigne ma
fille pendant mon agonie, promets-le moi comme de rester à mes côtés
dans ce moment, de me fermer les yeux après ma mort ; j'ai besoin de
cette promesse pour mourir tranquille, je l'exige même
de toi
[…] le peu des
soins que j'aie eu de toi
. Adieu mon ami, je te bénis, et toi donne moi le baiser de
paix. Cette scène se passait à 8 heures du matin et à dix
heures mon oncle n'était plus ;
[…]
j'exécutai ses ordres en présence du
prêtre qui
seul
assista
avec moi assistait
fut témoin de ses derniers momens.