maître s'avisât de me dire d'un ton doctoral : « Mr Deneux vous dansez le menuet dans la perfection et vous danserez très bien toutes les danses de caractère, mais vous êtes trop grave, trop sérieux pour la contredanse. » En ce cas, lui répliquai-je, j'ai l'honneur de vous remercier, et oncques depuis ce jour, jamais salle de danse ne m'a revu, ni la prétention d'étaler mes grâces dans le menuet ou autre danse de caractère ne m'a jamais tenté.
Étant dans le militaire, il m'est arrivé de prendre des leçons d'escrime, que notre entrée en campagne ne m'a pas permis de continuer, et comme je n'ai jamais été brétailleur, je n'ai ni regretté ni repris cet exercice que j'aimais beaucoup.
Il m'a pris aussi dans ma jeunesse la fantaisie d'étudier la musique ; je donnai d'abord la préférence au violon que j'abandonnai pour la clarinette qui devint mon instrument favori ; mais comme il me fatigua la poitrine et que j'avais pour maître un homme qui par sa négligence et son inconduite parvint à me dégoûter de cette étude, j'y renonçai.