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Maladie

Malheureusement pour toute la famille et particulièrement pour moi, ma sœur aînée Note éditoriales n-038 (AdC) : Marie-Françoise Deneux (née en 1758), est issue d'un premier mariage de Charles-Antoine Deneux avec Marie-Françoise Calle (~1736-1761). #n-038⁠ après avoir donné des soins à un de nos proches parens qui avait une fièvre typhoïde prit la même maladie à laquelle il succomba, était à mon arrivée couchée avec la même fièvre. Le 3 avril, lundi de quasimodo, mon père et mon frère s'alitèrent ; le mardi, jour pris pour me reconduire à Amiens#amiens⁠ , une autre sœur tomba malade en même temps que moi. Ma mère resta seule pour nous soigner, épuisée de fatigue, elle se mit au lit à la fin d'avril et succomba à la maladie le 1er mai Note éditoriales n-039 (AdC) : D'après le registre d'état civil pour l'année 1780, Marie-Madeleine Baudelocque a été inhumée le 13 mai 1780, ce qui laisse supposer qu'elle n'est pas morte le 1er mai, comme l'écrit Deneux, mais plutôt aux environs du 12 mai. #n-039⁠.

Mon père, mon frère, mes sœurs se rétablirent promptement, mais moi qui lutta pendant au moins cinquante jours contre la mort, je ne quittai le lit que vers le vingt juin, pour rester cloué dans un fauteuil, ayant les jambes et les cuisses dans une flexion complète et les genoux surtout comme ankilosés [sic.] . Ces suites furent les moins fâcheuses que

Édition scientifique

Maladie

Malheureusement pour toute la famille et particulièrement pour moi, ma sœur aînée Note éditoriales n-038 (AdC) : Marie-Françoise Deneux (née en 1758), est issue d'un premier mariage de Charles-Antoine Deneux avec Marie-Françoise Calle (~1736-1761). #n-038⁠ après avoir donné des soins à un de nos proches parents qui avait une fièvre typhoïde à laquelle il succomba, était à mon arrivée couchée avec la même fièvre. Le 3 avril, lundi de quasimodo, mon père et mon frère s'alitèrent ; le mardi, jour pris pour me reconduire à Amiens#amiens⁠ , une autre sœur tomba malade en même temps que moi. Ma mère resta seule pour nous soigner, épuisée de fatigue, elle se mit au lit à la fin d'avril et succomba à la maladie le 1er mai Note éditoriales n-039 (AdC) : D'après le registre d'état civil pour l'année 1780, Marie-Madeleine Baudelocque a été inhumée le 13 mai 1780, ce qui laisse supposer qu'elle n'est pas morte le 1er mai, comme l'écrit Deneux, mais plutôt aux environs du 12 mai. #n-039⁠.

Mon père, mon frère, mes sœurs se rétablirent promptement, mais moi qui lutta pendant au moins cinquante jours contre la mort, je ne quittai le lit que vers le vingt juin, pour rester cloué dans un fauteuil, ayant les jambes et les cuisses dans une flexion complète et les genoux surtout comme ankylosés. Ces suites furent les moins fâcheuses que