bientôt survinrent deux événemens qui me firent craindre et qui même m'enlevèrent tout espoir
de lui succéder d'être comme mes aïeux
chirurgien d'Heilly#heilly
en lui succédant.
Le premier eut lieu le jour des Rois 1783. Comme
il faisait vilain, mon oncle pour se rendre à l'église mit des patins,
espèce de chausson qui
n'ayant de point d'appui
sur le sol qu'un cercle de fer
[…]
,
garantit
garantissant
bien de la boue et de l'humidité
mais expose aux chutes. Mon oncle en montant une
petite butte, perdit l'équilibre, son pied tourna dans le patin et tomba
d'autant plus si violemment qu'il fit un puissant sur le côté gauche et
la tête sur des pierres qu'on fut obligé de le relever et de le porter
chez lui. Le pied gauche avait été fortement porté en dedans, une
ecchymose existait autour de la malléole externe, sur laquelle
mon oncle n'employa que des compresses
trempées dans
une solution de sel marin animée
d'eau de vie camphrée, puis d'eau de
Goulard
Note éditoriales n-058 (AdC) : Astringent à base de sous-acétate de plomb.
(réf. bibl.
#traité)
#n-058.
Quelques mois avant cette chute, un jeune homme fils d'un fermier de l'un des villages voisins d'Heilly#heilly venait de se faire recevoir mtre en chirurgie après avoir passé deux ans à Arras et deux