© Bibliothèque de l'Académie de médecine.
juillet 2012France, Paris, Bibliothèque de l'Académie de médecine., Ms n°827(1698)
C'est entre 1827 et 1844 que Louis-Charles Deneux entreprend la rédaction de ses mémoires. Il n'a écrit que quelques pages en 1827, reprenant sa tâche vers 1838 et retravaillant sont texte jusqu'en 1844, en ajoutant quelques notes. Le manuscrit conservé aujourd'hui à la Bibliothèque de l'Académie de médecine est resté inachevé. Il est composé de deux ensembles distincts réunis artificiellement dans un même volume portant un titre tardif, probablement donné lorsqu'il fut relié.
Français Manuscrit relié, demi-vélin blanc. 200 pages environ.Il existe deux types de numérotation dans le manuscrit : pour la première partie est indiquée en haut à droite de chaque recto le numéro de feuillet, au crayon à papier. Cette foliotation est sans doute tardive. Pour la deuxième partie, chaque page est numérotée en haut à gauche, à l'encre. Cette pagination est contemporaine de la rédaction du Journal.
L' écriture de Deneux est la principale du manuscrit. Pelletan a rédigé le document inséré à l'intérieur du volume.On trouve quelques annotations marginales de la main de Deneux, qu'il a rédigées pour éclairer certains passages du récit. Elles sont signalées au sein du texte par un appel de note (exemple : « (1) »), appel repris ensuite à côté de la note en marge.
Ms n°827(1698)
Le premier ensemble ne porte pas de titre, mais débute par une table des matières. Deneux tente dans cette partie de retracer les origines de sa famille, puis entreprend de se décrire physiquement et moralement. Il s'attache ensuite à raconter les circonstances qui l'ont conduit à devenir médecin, ses études auprès de Jean-Baptiste Baudelocque, son grand-oncle, puis auprès du fils de ce dernier, le célèbre Jean-Louis Baudelocque, à Paris. Cette première partie n'est pas achevée, car bien que Deneux indique au début vouloir raconter son mariage et ses premières années de praticien, il n'y en a aucune trace dans le manuscrit.
Ms n°827(1698)
Le deuxième ensemble, intitulé Journal, 1822 à 1830. Faculté de médecine, chaire de clinique d'accouchements, est lui aussi inachevé. Deneux n'y relate que des événements survenus en 1820, à savoir les propositions du docteur Philippe-Jean Pelletan de lui céder sa charge de professeur d'accouchement à la Faculté de médecine de Paris, comment il obtint la charge de médecin adjoint de la Maison d'accouchement grâce à la duchesse de Berry et ses démêlés avec le docteur Dubois, son professeur puis son collègue à la Faculté, avec lequel il entretiendra des relations conflictuelles tout au long de sa vie. Au vu de l'intitulé de cet ensemble, il est clair que Deneux souhaitait raconter ses années de professorat à la Faculté, depuis l'attribution de sa chaire de clinique d'accouchement (en 1823) jusqu'à sa destitution en 1830 suite à la révolution de Juillet. Mais il n'en a pas eu le temps.
Un document de la main du professeur Pelletan est inséré au coeur du journal : il s'agit de sa demande de pension suite à son départ en retraite.L'emploi des majuscules a été normalisé selon les pratiques contemporaines. L'élément choice a été employé en association avec orig et reg pour fournir à la fois les formes originales et les formes normalisées de certains mots, et avec sic et corr pour indiquer les fautes d'orthographe et leur correction. De même, choice a été associé avec les éléments abbr, expan et ex pour signaler les mots abrégés dans la source et le développement de ces abréviations dans le texte édité.
Les mots répétés ont été signalés dans l'élément surplus ; les omissions ont été restituées dans l'élément supplied.
Un signe de ponctuation simple est suivi d'un espace, un signe de ponctuation double est précédé et suivi d'un espace.
Tous les guillemets ont été conservés dans le texte.
Croix. Cercle entourant une croix. Une sorte de phi grec. Croix de Lorraine traversant un cercle. Signature de Pelletan.