rien de particulier ; elles sont très minces ; les sillons qui séparent la lèvre supe des joues sont profonds et fortement dessinés, de même que celui qui sépare la lèvre inférieure du menton. La supérieure excède d'environ une ligne au plus l'inférieure en la recouvrant un peu, ce qui le plus souvent donne à ma bouche un air pincé.
Je n'ai le menton ni gros, ni large, ni pointu, ni porté en avant. Vu de profil, la lèvre supe forme avec l'inférieure une courbe peu prononcée en avant, et quoique j'aie la houppe du menton assez apparente, on voit que le menton est un peu plus en arrière que la lèvre inférieure.
Je n'ai pas les pommettes prononcées, et les tempes sans être bombées
ne sont pas chez moi aussi déprimées que l'indique mon portrait fait
à l'âge de 66 ans et lors de mon retour à Paris#paris
après la prison de
Blaye#blaye
.(1)(1) Ce portrait est
frappant de ressemblance. Toutes les personnes qui l'ont vu
à Paris#paris
ont dit, et celles qui le voient
encore aujourd'hui disent, voilà bien Mr
Deneux comme il est dans
son cabinet, avec son grand sérieux,
et son air glacial. Dans ce portrait
la main droite offre bien la forme et les dimensions de mes
mains, mais la gauche est tout à fait manquée, elle est
beaucoup trop forte. C'est celle d'un porte-faix.
Dans
un autre portrait
Note éditoriales n-021 (AdC) : Ce portrait est aujourd'hui conservé à
l'Académie de médecine.
#n-021 fait il y a
2 ans et que Baudelocque#CAB
possède, les mains sont bien
faites, mais les doigts ne sont pas assez effilés et leur
jointures trop prononcées. En outre note ajouté en 1844 il me vieillit et les yeux
manquent beaucoup d'expressions. Note ajoutée en 1844.