chargea des soins intérieurs de sa
maison, de surveiller ses domestiques, de payer les fournisseurs &c
&c
&c en un mot de tous les soins que prenait sa femme. Je refusai
d'abord comme étant incapable de remplir les vues de mon bienfaiteur,
mais malgré toutes mes objections, il fallut obéir, et je fis ce service
d'autant plus pénible que malgré mes soins, la plus grande surveillance
et ma grande sévérité, plusieurs vols eurent lieu pendant mon
administration, sans qu'il me fût possible d'obtenir de
Mr Baudelocque#JLB
le renvoi le renvoi du coupable.
Mr Baudelocque#JLB
s'étant remarié en novembre 1788, je n'eus plus à m'occuper de
ces détails qui m'ont valu bien des tourmens, des peines, des déboires ; mais ce qui m'a fait souffrir le
plus, ce fut
la crainte d'être soupçonné
par mon bienfaiteur, de manquer à l'honneur, à la probité, et d'être
infidèle, lorsqu'une circonstance inattendue vint peu de jours après son
mariage l'éclairer sur l'infidélité de son domestique que je lui avais
signalé à diverses reprises comme l'auteur des vols qui avaient