trouvant que je leur faisais moins de mal me préféraient.
Au mois de mai, je connaissais mon Lafaye#lafaye
à fonds, qui m'avait appris bien des
choses que j'ignorais en novembre dernier. Familiarisé avec beaucoup de
termes qui m'étaient inconnus, je sentais le besoin d'avoir d'autres
livres. Mon oncle me confia l'Anatomie de Dionis#dionis
et de Verdier#verdier
Note éditoriales n-054 (AdC) : L'anatomie de l'homme, suivant la
circulation du sang et les dernières découvertes, par
Dionis ; Abrégé de l'anatomie du corps humain, où l'on donne une
description courte et exacte des parties qui le composent, avec
leurs usages, par Verdier.
#n-054. Je lus la
première, mais j'étudiai la seconde, que je préférais. N'ayant point de
squelette, mon oncle me permis de recourir aux planches de Paré#paré
et de Guillemeau#guillemeau
, mais sentant
leur insuffisance, quand il mourait quelqu'un, je me rendais au
cimetière lorsque le fossoyeur creusait une tombe et aussitôt que
quelques os paraissaient dans les déblais, s'ils étaient entiers je m'en
emparais. Souvent le fossoyeur me poursuivait, mais avec quelques sols
je parvins à le rendre très tolérant et en peu de tems je parvins à me procurer les principaux
os du corps humain que je fis blanchir à la rosée.
Tout en étudiant l'ostéologie, le nom des muscles, des artères, des