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plus d'une fois pour m'exciter au travail, fait l'histoire de la pension dont il jouissait comme ses devanciers mes ancêtres disait-il ; mais cette espèce de généalogie qui n'avait que pour elle que la tradition, ne satisfaisant pas plus ma curiosité que la narration de mon oncle Grand-pré, je me promis bien un jour ou l'autre de faire des recherches sur ce sujet.

Ces recherches faites à diverses époques, abandonnées, reprises dans notre retraite, n'ont été terminées qu'en 1839. Elle nous ont fait connaître que dans le courant de 15e siècle, c'est-à-dire depuis 1510 à 1520, jusqu'en 1588, trois maîtres en chirurgie exerçant à Paris#paris⁠ ont porté le nom de Deneux. Tous trois avaient pris leurs degrés en chirurgie dans le collège de St-Côme ou des chirurgiens de longue robe. Note éditoriales n-011 () : La confrérie de Saint Côme et de Saint Damien, créée par Jean Pitard, premier chirurgien de saint Louis, regroupe les chirurgiens dits « de longue robe », par opposition aux chirurgiens de « robe courte » que sont les barbiers. #n-011⁠ L'auteur des Recherches critiques et historiques sur l'origine de la chirurgie en France, Paris, 1744, in-4° Note éditoriales n-012 (AdC) : Probablement François Quesnay (1694-1774), médecin et économiste français, fondateur de l'école des Physiocrates. Le titre exact est Recherches critiques et historiques sur l'origine, sur les divers états et sur les progrès de la chirurgie en France,Paris, 1744. On retrouve cet ouvrage sous le numéro 520 duCatalogue des livres composant la bibliothèque de feu M. L.-Ch. Deneux #n-012⁠ et Devaux dans son Index funereus Note éditoriales n-013 (AdC) : Index funereus chirurgorum Parisiensium, ab anno 1315 ad annum 1714, par Jean Devaux (1649-1729), chirurgien. #n-013⁠, les désignent ainsi qu'il suit.

Édition scientifique

plus d'une fois pour m'exciter au travail, fait l'histoire de la pension dont il jouissait comme ses devanciers mes ancêtres disait-il ; mais cette espèce de généalogie qui n'avait pour elle que la tradition, ne satisfaisant pas plus ma curiosité que la narration de mon oncle Grand-pré, je me promis bien un jour ou l'autre de faire des recherches sur ce sujet.

Ces recherches faites à diverses époques, abandonnées, reprises dans notre retraite, n'ont été terminées qu'en 1839. Elle nous ont fait connaître que dans le courant de 15e siècle, c'est-à-dire depuis 1510 à 1520, jusqu'en 1588, trois maîtres en chirurgie exerçant à Paris#paris⁠ ont porté le nom de Deneux. Tous trois avaient pris leurs degrés en chirurgie dans le collège de Saint-Côme ou des chirurgiens de longue robe. Note éditoriales n-011 () : La confrérie de Saint Côme et de Saint Damien, créée par Jean Pitard, premier chirurgien de saint Louis, regroupe les chirurgiens dits « de longue robe », par opposition aux chirurgiens de « robe courte » que sont les barbiers. #n-011⁠ L'auteur des Recherches critiques et historiques sur l'origine de la chirurgie en France, Paris, 1744, in-4° Note éditoriales n-012 (AdC) : Probablement François Quesnay (1694-1774), médecin et économiste français, fondateur de l'école des Physiocrates. Le titre exact est Recherches critiques et historiques sur l'origine, sur les divers états et sur les progrès de la chirurgie en France,Paris, 1744. On retrouve cet ouvrage sous le numéro 520 duCatalogue des livres composant la bibliothèque de feu M. L.-Ch. Deneux #n-012⁠ et Devaux dans son Index funereus Note éditoriales n-013 (AdC) : Index funereus chirurgorum Parisiensium, ab anno 1315 ad annum 1714, par Jean Devaux (1649-1729), chirurgien. #n-013⁠, les désignent ainsi qu'il suit.