Et si je disais à
Mr Pelletan#pelletan
que j'ai pour toute fortune quinze
cent livres de rentes sur l’État, et qu'avec cette médiocre fortune,
je suis le chef d'une nombreuse famille qui tous les jours réclame
de moi d'assez grands sacrifices.
« Je connais Mr ce que vous faites pour votre famille et je crois
entrevoir qu'il répugne à votre grande délicatesse de souscrire des engagemens que si vous veniez à mourir, Mde Deneux ne pourrait pas tenir après vous. Mais
entendons-nous. Vous n'avez point encore de fortune et cependant
sans en avoir vous pourrez bien ce me semble étant professeur et
tant que vous vivrez me payer une pension viagère de trois mille
francs par an, ou en faire une de quinze cent francs à ma
femme. »
Très bien ; mais si je viens à mourir dans un an ou